complexe chez ado
Comment aider mon ado à surmonter son complexe ?

Les premiers complexes physiques se manifestent la plupart du temps lors de l’adolescence. En tant que parents, nous nous sentons parfois démunis face au mal-être de nos enfants. Quelles réactions adopter dans cette situation ? Voici quelques pistes pour aider votre ado à surmonter son complexe.

Écouter et échanger

Il est essentiel de se montrer à l’écoute de votre ado. S’il se confie spontanément sur son complexe, montrez-vous attentif et réceptif à son discours.

Nous vous déconseillons de relativiser la situation à l’aide d’une phrase telle que « tu racontes n’importe quoi, tu es très bien comme ça ». En effet, votre ado pourrait se sentir incompris et se replier sur lui-même.
Certains ados n’osent pas aborder ce sujet. Si vous avez le sentiment que quelque chose le tracasse, soyez disponible et bienveillant, sans forcer le dialogue.

Dans tous les cas, il est bon de valoriser votre adolescent, afin de booster sa confiance en lui. Aussi, n’hésitez pas à évoquer votre expérience ou celle d’un proche. Expliquez à votre ado que vous avez aussi souffert d’un complexe, que vous avez finalement réussi à surmonter.

Enfin, veillez à ce que votre entourage évite les remarques et les blagues péjoratives portant sur le physique.

Agir afin d’aider votre ado à surmonter son complexe

L’écoute et l’échange forment une base essentielle, mais il est également indispensable de réagir concrètement.

Si votre enfant déteste son front ou ses cheveux, proposez-lui de prendre rendez-vous chez un coiffeur-visagiste. Si le problème réside dans sa silhouette, laissez-le porter des vêtements dans lesquels il se sent à l’aise, ou, choisissez-en de nouveaux ensemble. Suggérez-lui de s’adonner à un sport ou à une activité dans le but de se sentir mieux dans sa tête et dans son corps.

Notons que pour surmonter son complexe, votre ado peut avoir besoin d’un accompagnement spécialisé. N’hésitez pas à vous tourner vers votre médecin traitant. Ce dernier pourra vous orienter, si nécessaire, vers un autre praticien (dermatologue, psychologue, diététicien, etc.).

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