Contractions
Grossesse : ce qu’il faut savoir sur les contractions pré-accouchement

En France, un accouchement classique se produit au terme de la grossesse, soit entre la 37ème et la 42ème semaine d’aménorrhée. Le plus souvent, des contractions se manifestent afin de préparer le col de l’utérus à la naissance du bébé. Progressivement, elles deviennent plus fréquentes et plus douloureuses. On parle alors de contractions pré-accouchement.

Les contractions pré-accouchement : de quoi s’agit-il ?

Les contractions pré-accouchement, ou « vraies » contractions, annoncent le début du travail. Elles permettent au col de l’utérus de la femme enceinte de se dilater, puis de s’effacer complètement, offrant ainsi au bébé la possibilité de naître. Lorsqu’une femme ressent une contraction, son ventre se durcît. Apparaît alors une douleur dans le bas du ventre ou le bas du dos. Les nausées et les vertiges sont aussi courants.
Si certaines femmes les assimilent à des crampes ou à des douleurs de règles très sévères, chacune ressent les contractions de façon unique. En moyenne, elles durent entre 30 et 70 secondes, avec une pause de quelques minutes entres elles. Plus le travail avance, plus leur fréquence et leur intensité augmentent.

Comment différencier les « vraies » des « fausses » contractions ?

Au cours des derniers mois de grossesse, certaines femmes ressentent des contractions non douloureuses, irrégulières et de faible ampleur. On parle de contractions de Braxton Hicks, également appelés « fausses contractions ». Celles-ci sont très différentes des contractions classiques de pré-travail. Elles cessent généralement spontanément au bout de quelques heures ou après la prise d’un antispasmodique. Les contractions annonçant l’accouchement, elles, sont plus intenses, plus fréquentes et plus régulières. De plus, dans le cas des contractions de Braxton Hicks, le col de l’utérus ne se modifie pas, à l’inverse des contractions pré-accouchement.

Comment gérer les contractions pré-accouchement ?

D’intensité variable, les contractions pré-accouchement sont plus ou moins douloureuses selon les femmes. Heureusement, plusieurs techniques permettent de soulager la souffrance. Il est par exemple conseillé de respirer profondément et de relâcher au maximum les muscles du corps. A cet effet, les bains et les massages sont les bienvenus. Mieux vaut rester active en journée (marcher, s’étirer, se distraire…), le but étant d’aider le bébé à adopter une bonne posture. En revanche, en soirée ou la nuit, le repos et la détente restent la règle, en particulier si le travail est long. D’autres méthodes, comme l’aromathérapie, l’hypnose ou encore le chant, ont aussi fait leurs preuves en matière de gestion de la douleur.

Pour mieux maîtriser leurs sensations, bon nombre de femmes enceintes préfèrent rester le plus longtemps possible à domicile, dans un environnement familier et entourées de leurs proches, plutôt que de partir directement à la maternité. Une fois arrivées sur place et si les conditions le permettent, elles peuvent demander la pose d’une péridurale, une anesthésie locorégionale réalisée par un médecin anesthésiste-réanimateur. Administrée au niveau du bas du dos, après une désinfection et une anesthésie locale de la peau, cette méthode offre la possibilité d’atténuer nettement la douleur.

 

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