Partager sa chambre avec son frère ou sa sœur

Le partage de la chambre entre frère et sœur est plus souvent dû à un manque de place, qu’à une volonté des parents.
Cependant, loin de ne constituer qu’une contrainte, le partage procure bien des avantages pour la construction de l’enfant.

Voici quelques règles à appliquer pour une cohabitation harmonieuse !

L’avantage de la fratrie

L’apprentissage de la vie en communauté est plus simple au sein d’une fratrie. En partageant le même espace, les enfants apprennent à tolérer les différences de l’autre, en même temps qu’ils apprécient le partage et la complicité. C’est un excellent moyen de se sociabiliser.

Partager la même chambre, surtout quand ils sont petits, apaise les enfants. La présence de leur frère ou sœur est rassurante. Ils apprennent à respecter leur différence, même si cela peut provoquer quelques frictions. La chambre commune est aussi le moyen de créer une complicité.

Il n’y a aucun problème à partager une chambre entre des enfants de sexe différents. En revanche, au moment de la puberté du plus grand, il sera temps de trouver une solution pour qu’il puisse se détacher de son petit frère ou sa petite sœur et nouer les liens plutôt tournés vers l’extérieur. Dans tous les cas, la complicité qui s’est forgée au cours des années perdurera.

Attention au respect de la personnalité et de l’intimité

Les cohabitations les plus simples se font entre les enfants du même sexe et d’âge proche. Mais, même dans cette configuration, chacun doit pouvoir s’épanouir et jouir de son intimité.
Chaque enfant doit pouvoir créer son espace personnel et l’agrémenter à ses couleurs, avec des jouets et accessoires qui correspondent à ses goûts.

Par ailleurs, les espaces de rangement doivent être distincts. S’ils peuvent partager des jouets par exemple, chaque enfant doit disposer de ses étagères et tiroirs pour les habits, mais aussi pour les jouets et livres.

Quelle différence d’âge ?

Il peut exister une différence d’âge notoire entre deux enfants, mais à quelques conditions. L’enfant le plus âgé ne doit pas être considéré comme le responsable des actes de son petit frère ou sa petite sœur.

Si le petit n’est pas prêt le matin, la faute ne doit pas être rejetée sur le plus grand qui ne l’a pas obligé à se lever ou ne l’a pas aidé à s’habiller. Le plus âgé peut être assigné à quelques tâches, mais il reste le frère ou la sœur, pas le parent.

Par ailleurs, il ne faut pas non plus que le plus grand impose ses diktats. Les parents doivent donc veiller à ce que la cohabitation se passe bien.

Si les enfants sont assez proches en âge, il est souhaitable que chacun considère son lit comme un cocon et qu’ils disposent d’un espace commun pour le jeu. Ils doivent aussi avoir chacun un espace bureau pour faire leurs devoirs, mais aussi pour dessiner ou jouer à des jeux individuels qui nécessitent un support.
Si vous manquez d’espace, vous pouvez choisir des lits en hauteur, avec l’espace inférieur aménagé en bureau.

Pas de nombre impair

Les ménages à trois demeurent délicats. Il se crée naturellement un clivage avec un enfant seul d’un côté, contre les deux autres.

Si vous n’avez vraiment pas le choix, vous devez surveiller de près comment évoluent les rapports. Si la cohabitation est houleuse, créez des cloisons factices pour que chacun dispose de son intimité, ce qui fera baisser la pression.

L’arrivée de l’adolescence : le moment de disposer de sa propre chambre

À l’arrivée de l’adolescence, il est nettement préférable que l’enfant dispose de sa propre chambre. Il passe à une autre étape de sa vie pour laquelle il a besoin d’intimité. Il découvre l’autonomie et l’indépendance et doit pouvoir s’isoler.

S’il n’existe pas d’autres moyens que de partager la chambre, il faut alors l’aménager de façon à pouvoir disposer d’un minimum d’espace pour la vie privée de l’adolescent. Un agencement avec un paravent ou un meuble de séparation et des lampes indépendantes est souhaitable.

 

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